Anais Millon
Qui est Anais Millon ?
Originaire de l’île de Martinique pour moitié et Normande pour l’autre moitié, Anaïs Millon est née en France en 1982.
Après 14 ans de gymnastique, Anaïs entamera une formation de juge en compétition pour « apprendre à voir les défauts des gymnastes et juger leur performance ! »
En même temps, en sport étude, avec une trentaine d’heures d’entrainements par semaine, elle travaillera avec un chorégraphe sur les fondamentaux de la danse classique et de la barre au sol. Elle contribuera, ainsi, à développer ses qualités techniques en danse.
Un destin tracé ?
Mais avec une mère, qui donnait des cours de moderne jazz, et une sœur aînée, danseuse de salsa de niveau international pouvait-elle échapper à un destin de danseuse?
Malgré son refus de faire de la danse petite, son destin fût tout autre!
De 2008 à 2010, Anaïs travaille en France en tant que danseuse pour une marque de spiritueux cubain.
En 2009, à la suite de sa soeur Noémie Millon et de Léon Rose, qui décident d’introduire la kizomba à Paris, au travers de la soirée Agua, Anaïs prendra les rennes de ce rendez-vous hebdomadaire devenu culte pour qui veut s’initier à cette danse dans la capitale.
C’est d’ailleurs à bord de la péniche parisienne sur lequel a lieu cette grande messe de la kizomba qu’elle rencontrera son premier partenaire, Morenasso.
Avec son parcours atypique, son expérience et sa générosité Anaïs Millon a développé une pédagogie où la rigueur, la précision et la technique sont une priorité.
Avec son expérience dans les plus grand festivals du monde depuis plus de 7 ans, elle est reconnue comme une des pionnières de la kizomba, pour avoir entre autre développer la technique et le style des femmes.
Une des rares femmes à maitrisés les techniques de l’homme et de la femme en kizomba, elle développe son propre programme d’enseignement, et entraine professeurs et danseurs à travers le monde.
Dans une interview donnée à « kizomba community » elle confessera :
« Pour moi ce qui est important, c’est d’apprendre et de maitriser les bases avant de chercher à faire des déplacements plus techniques.
Il faut prendre son temps, ne pas sauter les étapes d’apprentissage.
Il y a, comme dans toute discipline, une sorte de hierarchie dans les déplacements et les techniques de guidages qui sont vraiment nécessaires si on veut être agréable à danser pour l’autre, et clair dans ses déplacements.
La kizomba, c’est un dialogue entre 2 corps. On se parle sans utiliser les mots. On communique avec nos corps. Mais c’est un nouveau langage qu’il faut apprendre pour pouvoir le décoder et communiquer. Un peu comme on voudrait apprendre le langage des signes pour communiquer avec un sourd. Pour tenir une discussion on prend le temps d’apprendre. »
Pour plus d’infos sur Anaïs MILLON :
https://www.facebook.com/AnaismillonKizomba/